Notre guide pour apprendre à faire du ski de vitesse
Sport de démonstration lors des Jeux olympiques d’hiver de 1992, le ski de vitesse fascine toujours autant, même s’il n’est plus au programme olympique. La piste de Chabrière fait d’ailleurs partie des deux pistes homologuées par la Fédération Internationale de Ski (FIS) : les skieurs peuvent y dépasser les 200km/h. Vous avez envie d’essayer le ski de vitesse ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette discipline des sports d’hiver !
Qu’est-ce que le ski de vitesse ?
Le ski de vitesse, aussi connu sous le nom de kilomètre lancé (KL), est un sport d’hiver dans le catégorie du ski alpin. Cette discipline est très simple : elle consiste à descendre une piste enneigée sur des skis, le tout le plus vite possible. Avec la chute libre, c’est le sport non motorisé le plus rapide ! Durant les descentes, les skieurs les plus rapides vont plus vite qu’un avion au décollage et accélèrent à la même vitesse qu’une voiture de Formule 1 (0 à 200 km/h en moins de 6 secondes). Le règlement sportif du ski de vitesse a donc pour unique objectif d’assurer la sécurité du participant et de l’équité sportive.
Le ski de vitesse n’est plus présent aux Jeux olympiques depuis 1992. Il est à présent géré par la Fédération Internationale de Ski (FIS) avec 2 compétitions internationales majeures : les championnats du monde de ski de vitesse tous les deux ans et la coupe du monde de ski de vitesse chaque année. Il existe également les courses « No Limit », comme les Speed Masters ou le Velocity Challenge, qui sont des courses à haute vitesse durant lesquelles les sportifs tentent souvent de battre le Record du Monde.
Les deux catégories de kilomètre lancé
Le ski de vitesse se sépare en deux catégories :
- SDH (Speed Down Hill) : c’est par celle-ci que l’on débute le ski de vitesse. On peut trouver facilement le matériel nécessaire (casque, bâtons, skis, etc.) dans les magasins et dans le commerce. Sous sa combinaison de ski, il faut porter des sous-vêtements limitant les brûlures en cas de chute et de glissade puisque la neige est abrasive. Le maniement des équipements est moins compliqué que pour le Speed 1. Actuellement, le record est détenu par le Français Mathieu Sage avec 210,77 km/h.
- Speed 1 (S1) : elle permet d’atteindre les pics de vitesse les plus importants puisqu’on utilise un matériel aérodynamique (casque profilé, protection dorsale, combinaison plastifiée et étanche, ailerons pour une meilleure pénétration dans l’air, skis de 240 cm et 15kg, etc.). Le tout offre une plus grande stabilité et moins d’adhérence à l’air. Dans les records du monde actuels, celui de vitesse est détenu par Simone Origone, un skieur italien ayant descendu à 251,4 Km/h en 2006.
Comment tester le ski de vitesse ?
Si vous avez envie de tester le ski de vitesse, vous pouvez vous rapprocher d’un club de ski pour profiter d’une initiation découverte, de sorties organisées en groupe ou encore pour prendre des cours et pratiquer en compétition. Le ski de vitesse est un sport d’une haute précision qui demande de tenir compte de nombreux paramètres : matériel, préparation physique et mentale, concentration, fartage précis, entraînement, etc. Cela ne s’improvise pas et exige que vous vous fassiez accompagner par des professionnels !
Vous aurez besoin de matériel unique et performant, sur-mesure par rapport à votre taille et à votre poids, mais aussi à votre façon de skier et votre position en descente :
- des skis de 240cm et 15kg par paire ;
- une combinaison adaptée à votre morphologie, plastifiée et étanche à l’air ;
- un casque aérodynamique ;
- des ailerons derrière les mollets pour vous stabiliser à haute vitesse ;
Comment se déroule une compétition ?
Une compétition de ski de vitesse comprend souvent 2 ou 3 descentes d’entraînement, que l’on appelle aussi des runs, pour que chacun puisse se préparer. S’en suivent ensuite les runs de courses, en commençant par la partie basse de la piste, avant de décaler les points de départ en plus en plus haut pour que les skieurs puissent aller de plus en plus vite.
Généralement, un run se décompose en plusieurs phases : départ, accélération, chronométrage de la vitesse sur une zone et distance donnée (100 mètres), décélération et arrêt à l’arrivée. C’est le starter qui donne le départ dès que la piste est libre. Le skieur a 60 secondes pour s’élancer, se placer en position aérodynamique en suivant une trajectoire prédéfinie (notamment pour tenir compte du vent par exemple), gérer l’accélération et glisser le plus vite possible en quelques secondes seulement !