Ski aux Jeux Olympiques : notre guide
Le ski alpin est une discipline olympique à part entière depuis 1936 avec l’édition des JO de Garmisch-Partenkirchen. Depuis, la pratique du ski alpin et du ski de fond s’est démocratisée dans les stations de sports d’hiver et l’engouement autour des JO de Pékin 2022 n’a pas démenti l’amour des Français pour ce sport. Slalom, slalom géant, super-G, descente en combiné : vous avez du mal à vous y retrouver parmi toutes les épreuves du ski aux Jeux Olympiques ? Découvrez le détail des 6 épreuves olympiques du ski alpin pour les suivre avec passion et comprendre les performances des skieurs ! Et en bonus, nous vous dévoilons une petite liste des expressions et du jargon à connaître.
Ski aux Jeux Olympiques : les 6 épreuves
1. Le slalom
Le slalom est un incontournable du ski aux Jeux Olympiques : c’est l’épreuve reine de la discipline et l’une des plus impressionnantes. Il s’agit d’une course rapide, effectuée sur des pistes de ski très raides, durant laquelle les skieurs doivent passer entre des piquets. Le tout implique des virages très serrés sur de courtes distances, avec une trajectoire optimisée au centimètre près. C’est une épreuve technique qui exige beaucoup de réactivité et de lucidité. Elle se déroule en 2 manches, et ce sont les 2 temps cumulés qui désignent le vainqueur.
2. Le slalom géant
Le slalom géant est une autre épreuve technique du ski alpin aux Jeux Olympiques d’hiver : c’est un slalom plus long qui contient des virages plus larges. La piste est plus longue et le tracé tourne davantage, ce qui exige plus de vitesse et de vélocité de la part des skieurs olympiques. Elle se dispute aussi en 2 manches.
Le Super-G
Le Super-G est une épreuve de vitesse du ski aux Jeux Olympiques : elle combine technicité, vitesse et endurance. Les portes à slalomer sont plus espacées et forment des courbes moins arrondies. Le plus souvent, cette discipline convient davantage aux spécialistes de la vitesse qu’aux habitués du slalom géant. Cette fois, cette épreuve se déroule sur une seule manche pour désigner le médaillé olympique.
La descente
La descente se base sur de la vitesse pure : les skieurs recherchent un maximum d’aérodynamisme et peuvent atteindre 120 km/h. Les pentes sont plutôt rectilignes, sur des pistes plus longues. Cette épreuve de ski aux Jeux Olympiques exige de maîtriser les risques entre vitesse, courbes et aspérités du terrain. Elle se déroule aussi en une manche unique.
Le combiné alpin
Le combiné alpin (ou super-combiné) n’est plus présent dans les championnats du monde et tend à disparaître au profit du slalom géant parallèle. Elle reste toutefois présente aux JO d’hiver. Le principe est simple : une manche de descente suivie d’une manche de slalom. Le vainqueur est celui qui obtient le meilleur temps cumulé sur les descentes en combiné.
Le slalom parallèle en équipes mixtes
Enfin, les compétitions de ski alpin ne seraient pas complètes sans le slalom géant parallèle. Des équipes mixtes s’affrontent au cours de duels successifs sur deux tracés parallèles, le tout sur une seule piste. Afin de réduire au maximum le risque d’inégalités inévitables (à cause de la neige) sur les tracés, les 2 skieurs en duel réalisent une descente sur chaque tracé et c’est le temps cumulé qui désigne le vainqueur.
Quelques expressions à connaître pour suivre le ski alpin aux JO
Pour suivre les épreuves de ski aux Jeux Olympiques dans les meilleures conditions, vous devez aussi vous familiariser avec quelques expressions employées par les commentateurs et avec un jargon spécifique au ski alpin :
- Pied gauche (ou droite) : un pied gauche est un virage vers la droite (dans le sens de la descente) puisqu’il faut s’appuyer davantage sur le ski extérieur.
- Faire un intérieur : la jambe extérieure au moment du virage n’est pas suffisamment en appui et le poids du corps se place sur la jambe intérieure, ce qui peut entraîner une perte d’équilibre.
- Se faire chablater : subir le terrain et ses mouvements.
- Sous la porte : le virage doit s’enclencher avant la porte ou le piquet pour que le skieur n’ait pas à freiner en dessous, et donc à perdre du temps.
- Fermer le portillon : c’est celui qui va être le dernier en piste en seconde manche.
- Banane : c’est une figure dans un tracé, par exemple un enchaînement entre une porte horizontale et une porte verticale.
- Jour blanc : les nuages sont au rendez-vous et les reliefs sur la piste sont plus difficiles à distinguer.
- Bétonner : skier sans prendre trop de risques pour sécuriser un résultat.
- Découper le bas : aller très vite sur la fin du tracé.
Crédit Photo : Vincent Lottenberg