Manteau neigeux

Qu’appelle-t-on un manteau neigeux ?

Le manteau neigeux représente la neige accumulée sur le sol. Il fond généralement de manière progressive, approvisionnant en eau au début de l’été. Cette couverture est constituée de diverses strates de neige qui se superposent au fil du temps. Définition d’un manteau neigeux, utilité et types de neige : nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir !

Définition d’un manteau neigeux

La couche de neige accumulée sur le sol est appelée manteau neigeux, qui fond généralement progressivement, approvisionnant en eau au début de l’été. Ce manteau se compose de couches successives de neige empilées les unes sur les autres.

Dans les zones géographiques et les altitudes élevées où les températures restent froides pendant une grande partie de l’année, le manteau neigeux s’accumule et devient une source d’eau vitale. Lorsqu’il fond, il alimente les ruisseaux, les torrents et les rivières. Bien que cette accumulation fournisse de l’eau potable à de nombreuses populations, sa fonte rapide peut entraîner des inondations.

Analyser la formation et la stabilité du manteau neigeux est essentiel pour étudier et prévoir les risques d’avalanches en montagne. Les scientifiques segmentent leurs études selon les régions, qu’elles soient polaires ou tempérées, en se concentrant sur la manière dont le manteau neigeux se forme à travers le métamorphisme et la fonte. Ils étudient également l’influence de ces accumulations sur les écosystèmes, tant animaux que végétaux. On note des distinctions nettes entre les manteaux neigeux des régions de taïga et ceux des zones de toundra.

À quoi sert un manteau de neige ?

L’accumulation de neige pendant l’hiver et sa fonte au printemps sont cruciales pour le cycle hydrologique. Le changement climatique réduit la quantité de neige, ce qui pourrait paradoxalément entraîner une fonte printanière à la fois plus précoce et plus lente. Ceci, en favorisant l’évaporation, réduit l’approvisionnement en eau des bassins hydrographiques et des écosystèmes qui en dépendent.

Qu’en est-il de la formation du manteau neigeux ? Durant l’hiver, les chutes de neige successives, de nature et d’intensité variables, engendrent la formation de couches distinctes au sein du manteau neigeux. Les fluctuations climatiques (telles que la température, l’exposition au soleil, le vent, etc.) rendent le manteau neigeux unique chaque hiver, même à un emplacement donné.

Quelle est la neige idéale pour skier ?

Les amateurs de ski alpin sont friands de neige fraîchement damée ! Certains sont adeptes de la neige printanière, plus dense et humide, qui rend les virages plus aisés. Les passionnés de ski de randonnée affectionnent une couche de 30-40 cm de neige poudreuse, légère, car elle offre un meilleur équilibre tout en minimisant l’effort. Une niche de skieurs se réjouit des grosses chutes de neige ! Exceller dans ces conditions demande de solides compétences, une capacité à évoluer sur des terrains inclinés et une vigilance accrue face au risque d’avalanche. Que l’on soit skieur alpin, skieur hors-piste, freerider ou randonneur, la neige fraîche et légère est un délice pour tous.

Les différents types de neige

Les experts météo classifient la neige en neige sèche, humide et mouillée. Toutefois, les passionnés de sports d’hiver affectionnent une classification plus précise. Voici une liste des variétés de neige que vous pourriez rencontrer sur les pistes :

  • Neige sèche : caractérisée par une faible teneur en eau, elle tombe à des températures négatives. Elle est légère et offre cette sensation de poudreuse tant recherchée.
  • Neige humide : contenant davantage d’eau, elle se forme entre 0 et 1°C. Plus lourde, elle a tendance à coller, d’où les termes de “neige collante” ou “neige de printemps”.
  • Neige mouillée : riche en eau liquide, elle apparaît à des températures légèrement au-dessus de zéro et fond rapidement. Souvent dénommée “neige fondante”.
  • Neige transformée : elle a connu des cycles de gel et dégel. Bien que la plupart des neiges soient transformées à un moment donné, le degré de transformation varie.
  • Neige croutée : formée de grains arrondis, elle résulte de l’action combinée de facteurs mécaniques et thermiques. Elle est dure et peut se casser facilement.
  • Neige dure : qu’elle soit cassante ou non, elle offre un défi à skier en raison de son adhérence inconstante.
  • Neige glacée : solide et semblable à de la glace. Également appelée “neige vitrifiée” ou “neige carrelée”. À aborder avec prudence !
  • Neige trafollée : elle porte les marques des passages précédents des skieurs.
  • Neige poudreuse : neige fraîchement tombée ayant subi peu de transformations, que ce soit pendant sa descente ou une fois au sol. Elle est la favorite des skieurs, souvent décrite comme neige froide ou sèche.
  • Neige pourrie : ayant subi de nombreuses transformations sans regel. Elle n’est pas idéale pour le ski. La fameuse “neige jaune” appartient à cette catégorie.